Mes Projets

Pourquoi m'installer en Inde pour au moins 1 an?

  • Un voyage intérieur, spirituel, un chemin de guérison aussi

  • La rencontre d'une culture très riche, un continent, très nouveau pour moi

  • Apprendre deux nouvelles langues de ce continent en passe de devenir une des plus grandes puissance du monde (Malayalam et Hindi).

  • Etre expose a des projets de BoP (bottom of the pyramid) dans l'un des pays en plus fort développement au monde...

  • Un possible PhD (Doctorat) en Innovation Social/ Entrepreneuriat Social, pas vraiment sur encore?

  • Un premier projet inspire par Amma:
    • Amala Bharatam: comment reproduire le modèle réussi a l'ashram, AIMS et dans les universités d'Amma (5 Campus dans le Sud de l'Inde)...

en faire un modèle de développement durable, créer de la valeur, des emplois en ... nettoyant l'Inde.

Quel beau projet, quel honneur et grâce d'être choisi par Amma pour le mener, les bras m'en tombent aussi parfois... quel tache de titan... seule l'image d'Amma m'empêche de renoncer!

Autres projets:
creer une expertise de conseil individuels et stratégique philanthropique:




Alternative Learning ....Comment i fait pour apprendre les langues…



Les principes de base de la Méthode Alternative Learning @ que j’ai développée au fil de ma pratique de coach et de sophrologue sont :
·      On apprend mieux en prenant du plaisir, en s’amusant
·      On progresse en travaillant ses atouts, pas ses faiblesses
·      Conscience et réalité objective
Travailler sur vos sens les plus actifs : scriptural, visuel, auditif… a vous de définir vos zones de confort, de force, optimiser vos temps d’étude, votre concentration
Objectifs, visualisation, projection et retro-planning
Ceci qui s’applique parfaitement à l’apprentissage d’une langue :
J’ai appris les bases du portugais au Brésil, ou de l’italien à moto, sur mes passions :
Surf avec des brésiliens, en apprenant tous les soirs au moins 10 mots de vocabulaire, cahier de vocabulaire en main lors de la passegiata de Genoa à Agrigento, ou Ustica !
Un carnet avec un cote vocabulaire/expressions un cote grammaire
Maitrise en 1 mois de 3 temps : présent, passe, future

Ecoute de la musique brésilienne, apprentissage du rythme de la langue par la samba, le merengue, le forro

Vocabulaire en apprenant par cœur les chansons du carnaval (Yvette Sangalo, Olodum, Gilberto Gil que j’ai eu la joie, l’honneur de voir jouer sur un tri-eletricou a Salavador de Bahia en février 2002, un soir un bœuf avec Rai, ancien joueur du PSG…)
L’année avant qu’il devienne ministre de la culture sous Lula…vous imaginez Michel Berger nomme de son temps ministre de la culture en France ??? ou Paul McCarthney en Angleterre !!??
Merci Lula, pour le Brésil et pour l’exemple !!

Principes de base pour apprendre une langue :
Orientez vos efforts sur l’oral
300 mots, 3 temps : présent, passe, futur
1 mois : 10 mots par jour, 1 verbe à conjuguer par jour

Chantez dans la langue tout ce que vous aimez
Récitez des poèmes, si c’est votre truc comme moi
Regardez la télé, et des films (un régal dans des pays comme le Brésil et l’Italie…extraordinaire cinéma d’auteur, "Central do Brazil", "Il megglio juventu"…)
En 1 mois, si vous vous forcez à parler dans la langue à chaque fois que possible sans honte de mal faire, de mal dire, toujours avec un sourire, toujours dans un respect profond de l’autre, de sa culture, de sa différence, je vous promets des résultats très rapides.
Prise de confiance sur vos forces, augmentation de vos contacts et donc partant de votre accès au pays que vous visitez.

Si vous êtes musiciens amenez si possible votre instrument, jouez chaque fois que possible avec les locaux, musique, chant, merveilleux moyen de communication et d’apprentissage kinesthésique!

Faire de l’humanitaire, mode d’emploi du Dieg
La relation d’aide…aider ici et la bas !
Merci à mes guides de la première heure, en particulier toi mon père spirituel humanitaire (pas rugbystique!..) Jean-Louis Machuron, infatigable globetrotter du projet humanitaire, innovateur social de la première heure, social, socialiste dans l’âme (même si je le chambre sur son cote un peu gauche caviar, avec sa propriété en Auvergne, sa piscine et son cadre de vie somptueux, rien à voir avec l’exubérance austentatoire, insultante des DSK et autres porteurs de sac de riz ou celle du fameux responsable mais pas coupable!!!)
Principes de base pour rentrer dans la relation d’aide : participer à des activités associatives, partir sur une mission humanitaire :
  • Etre en conscience
  • Effectuer une introspection sur les motifs profonds de son engagement, de sa volonté d’aide
  • Etablir les compétences précises que l’on veut mettre en œuvre
Je n’ai rencontre dans ma vie que de très rares êtres de lumière, capables de complètement disparaître derrière leurs actions, au point de ne pouvoir déceler aucune part d’ego dans leur engagement humaniste/humanitaire, leur main tendue vraiment désintéressée…
Le Père Ceyrac fut une de ces merveilleuses rencontres, puis Amma aussi bien sur, mais j’imagine aussi Sœur Emmanuelle, Sœur Theresa, l’Abbe Pierre, que je n’ai pas eu le privilège de rencontrer.
Pour les autres, les porteurs de sacs de riz devant les cameras de télés sur une plage somalienne... les actions humanitaires n’avaient d’humanistes que la limite des ambitions personnelles de leurs protagonistes.
Tant d’autres depuis n’ont embrasse la filière humani..te/ste/taire que comme un tremplin politique, pour servir des ambitions personnelles bien peu en lien avec l’objet de leur mission, sans même parler des innombrables marlous y trouvant une façon de vivre dans l’opulence sur les deniers de leur levées de fonds, avec Croz Marie comme maitre spirituel!
Dans mon cas je suis rentre dans la relation d’aide vers 1999 en commençant par faire des gardes médicales, psychologiques, dans une association de soins palliatifs à Paris, JALMAV.
Je ne trouvais le courage de rentrer dans ces chambres d’hôpital pour accompagner ces personnes en fin de vie que parce que leur douleur effaçait un peu la mienne, mes peurs aussi de la mort, de la perte de personnes très proches, jeunes (comme ma très chère amie Pascale partie si tôt, si brutalement, emportée par un cancer fulgurant, rageur et dévastateur… alors que j’avais moi 23 ans).
Ma première motivation était donc de me regarder moins le nombril en oubliant mes souffrances à travers celles d’autres, bien égoïste en fait.
Mais j’étais lucide sur ce besoin de faire face a la mort, répondre a mes questions existentielles…
De la même façon qu’on ne peut aimer ou accepter l’amour que si l’on s’aime soi-même, on ne peut aider les autres si on ne s’est aidé soi-même, si on n’a résolu quelques étapes existentielles constitutives.
Autre principe : on ne peut aider quelqu’un qui ne le souhaite pas.
Alors arrêtez de forcer à vouloir aider des personnes, des tribus…qui ne vous ont rien demandé !
Faites le pour eux, pas pour vous !!!
Autre principe : le secteur humanitaire est tout aussi pro voire plus complexe que le secteur corporate… il est plus vaste combinant les contraintes économiques et humaines plus complexes… donc les compétences requises sont très précises et très professionnelles.
Avant de foncer sur une mission, une assos avec votre gros cœur et vos gros bras… vos gros sabots… commencez par vous demander : j’apporte quelles compétences ?
Sont-elles requises, demandées dans le contexte ??…
Avant de charger votre sac sur votre dos et partir crapahuter en Afrique, en Amérique Latine, pourquoi ne pas vous engager dans une assos près de chez vous ?
Solidaires ici et là-bas fut le premier projet de mon ONG Etudiants Solidaires créée en 2003, avec l’ESCP et HEC.
Allez voir sur le site www.etudiants-solidaires.org, vous y trouverez une mine d’informations complémentaires.
Merci a Arnaud Descaves, animateur radio de talent, de maintenir le site en vie, et à tous ces jeunes qui de pres ou de loin ont participe à cette aventure de quelques années d’Etudiants Solidaires, Laure, Annelie, Pierre...
étudiants à l’époque à HEC, à l’ESCP...

Ma façon de voyager, petits trucs…

Si j’adore la spontanéité et prendre des risques, me retrouver hors de ma zone de confort, j’ai aussi grand besoin de planifier autant que possible.
“The one who fails to prepare, prepares to fail” me conseillait mon ami/coach de Londres, Robin!
Donc moi je prépare mes voyages avec attention:
Je fais des recherches google map sur les endroits ou je vais, wikipedia sur les histoires des pays, les situations géopolitiques…
Surtout je prépare super bien mes sacs. Souvent je le fais une semaine avant pour un trip important, étalant dans un coin de mon appart, mes sacs et à cote tout ce qui va aller dedans.
Je m’affiche sur un mur une liste de ce dont je pense avoir besoin (par exemple pour la Patagonie je me suis affiche la liste de trucs recommandés pour la rando à cheval dans la Cordillère, puis le treck en Patagonie et ai bien vérifié que j’avais tout coche avant de partir !!!)
Ca paraît boy scout mais il n’y rien de plus chiant que se rendre compte qu’on a oublie la lampe, le mosquito repellent…
Mais pas de stress à avoir non plus, bon nombre de fois j’ai complété ma liste dans le duty free de l’aéroport ou en arrivant.
Faut juste bien vérifier avant un treck en montagne… un départ en brousse… et s’adapter un max.
Autre truc : toujours avoir réservé la première nuit d’hôtel quand on arrive dans un endroit nouveau… ça évite bien des galères…comme la fois ou je me suis retrouve dans un bordel en plein down town Rio de Janeiro, ayant demande au taxi de m’emmener dans un hôtel baratinho…ça aurait pu me couter la vie.
Adopter très vite les us et coutume, surtout contre le vol : toujours avec quelques reais en liquide sur soi au Brésil à donner en cas de braquage par un gamin avec un flingue
Pas de montre, appareil photo visible, rien d’ostentatoire au carnaval par exemple… nulle par au Brésil.
Ne pas s’arrêter si on crache sur ton sac à La Paz ou dans le reste de la Bolivie…
Se mettre près d’une issue de secours dans un bus en Amérique latine… ça peut servir…repérer les marteaux pour casser une vitre, s’il y en a encore.
Eviter les lows costs peu fiables style Gol au Brésil surtout si vous avez beaucoup de matos fragile !!!
Eviter l’arrogance d’Air France qui vous raquette dans certains endroits sur les planches et BA qui a carrément décidé de ne plus les prendre parce qu’ils ne savent pas gérer a Heathrow T5, blaireaux !!!! En plus leurs hôtesses sont trop souvent des duègnes aussi aimables que des portes de prisons… bien loin des sourires agréables de Virgin Atlantique !!!